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Conseils de proInterviewsPhoto de voyage

Mathieu Pujol, photographe du monde

écrit par Morgane Regnier
Mathieu Pujol, photographe du monde
mathieu-pujol-voyage-photo

Originaire de la région Midi-Pyrénées où il a effectué son cursus universitaire en Biologie, Mathieu débute sa carrière dans l’environnement en s’occupant d’une base de loisirs dédiée à l’observation des Oiseaux. Tout en travaillant en labo photo, il devient photographe professionnel et collabore avec plusieurs magazines et maisons d’éditions.
Au-delà de son expérience et de sa maîtrise technique, sa photographie s’imprègne de sa passion et de sa connaissance des mœurs animalières, conférant à sa personnalité un enthousiasme et une joie de vivre communicative. Il accompagne des voyages photo avec Photographes du Monde.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Mathieu Pujol, spécialisé en photographie de paysages et animalier pour Photographes du Monde. Je suis professionnel depuis 10 ans et je travaille avec Photographes du Monde depuis 6 ans.

D'où te vient ta passion pour la photo ?

Je suis passionné par les animaux depuis que je suis tout petit, ça a été le fil rouge de mon parcours.
J'ai fait l'acquisition d'un petit appareil photo lorsque j'étais au collège, c'est là que le virus a commencé à me prendre !
Je me suis payé du matériel avec mes premières payes avant de me lancer de façon professionnelle.

As-tu suivi un cursus universitaire en rapport avec la conservation de la vie animale ?

Oui exactement ! J'ai suivi une licence de biologie des organismes, des populations et des écosystèmes. A la base, je voulais étudier les insectes, mais petit à petit, le virus de la photo a pris de la place. J'ai un peu réorienté mon parcours. J'ai notamment été responsable d'un parc ornithologique mais dès que j'ai eu l'occasion de me lancer dans la photo animalière, j'ai saisi ma chance.

Et ensuite, comment s'est construit ton parcours photographique ?

Ça a commencé à l'âge de 10 ans en fait ! J'avais un appareil photo compact avec lequel je prenais des photos tout autour de chez moi ou à l'occasion de randonnées. Un peu comme tout le monde finalement.
J'ai plus tard remporté le prix d'une fondation qui aide les jeunes : mon projet était de monter un reportage photo en Afrique de l'Est et de l'exposer dans les écoles, pour sensibiliser les enfants. Grace à cette bourse, j'ai pu faire mon premier voyage en Afrique de l'Est et c'est là que j'ai compris que je voulais faire ce métier.
C'est à partir de ce moment-là que j'ai intégré ma première agence photo. J'ai ensuite collaboré avec Photographes du Monde en 2012, puis participé au tournage d'un film pour Arte, en Alaska, "les saumons-surprises", ce qui a bien boosté ma carrière !
A partir de là j'ai commencé à être finaliste dans pas mal de concours internationaux : BBC, Oasis etc … Année après année, j'ai perfectionné ma technique, travaillé mon regard. Et Aujourd'hui, ça va pas trop mal…

Comment as-tu commencé à te spécialiser dans la photo de voyage ?

Ce que j'appelle photo de voyage, c'est la photo que je fais à l'étranger, en reportage.
Mon premier safari m'a donc initié à la photo de voyage !
Mes premiers voyages en Inde ont également contribué à cette initiation : j'ai eu la chance d'être invité au plus grand mariage d'Inde en 2009. Il a fallu faire un reportage pour cet événement hors-normes.
Petit à petit, j'ai pris goût à raconter des histoires, faire découvrir des lieux, des animaux.

C'est en commençant à travailler en parallèle pour des magazines que je me suis rendu compte que ça me plaisait, même si ce n'était pas simple. J'ai malgré tout continué dans cette voie, les animaux et les voyages !

Qu'est ce qui te plaît dans la photo de voyage ?

Etant spécialisé en photo animalière, j'aime aller sur des territoires où les animaux sont sauvages mais où ils n'ont pas forcément peur de l'Homme, ce qui permet de les approcher de très près pour travailler.
Ce qui me plait dans la photo de voyage, c'est de pouvoir ramener le témoignage d'un lieu, en faisant qu'il soit sublime, pour donner aux gens l'envie d'y aller.

De façon plus générale, ce qui me plait, c'est de découvrir de nouveaux pays, de rencontrer des gens, des coutumes différentes. J'aime sortir de ma zone de confort, aller voir ce qui se passe ailleurs, m'ouvrir l'esprit. Ça me permet de relativiser sur notre condition une fois rentré à la maison et de me rendre compte qu'on a de la chance.

Hormis la photo animalière, as-tu d'autres sujets de prédilection ?

Plus que des sujets de prédilection, c'est surtout des façons de travailler qui me plaisent.
Par exemple, en animalier, j'adore utiliser un grand angle. Ca oblige à être très proche des animaux pour changer d'angle de vue. J'aime beaucoup travailler au 16 mm sur des éléphants par exemple, ou des singes. Ça permet de faire des choses différentes de ce qu'on l'on voit d'habitude. C'est un peu ma signature, ça fait des photos qui sortent un peu de l'ordinaire.
J'adore les félins, particulièrement les lions.
Depuis 2 ans maintenant, je fais de plus en plus de photos de paysage. Ce qui me plait, c'est d'essayer de trouver un lieu très connu sous un angle différent !

Comment arrives-tu à approcher ces animaux sauvages de si près pour les photographier au grand angle ?

Tout d'abord, il faut avoir une bonne communication avec son chauffeur, être sûr qu'il comprenne bien les attentes. Dans le cas où c'est moi qui conduit, il faut bien positionner le véhicule. Selon les pays, il faut réussir à identifier les animaux qui sont sauvages mais qui se laissent approcher, parce qu'ils n'ont pas peur de l'Homme, ou qu' ils sont habitués à en voir.
Au Botswana par exemple, ou j'accompagne des voyageurs en voyage photo, les éléphants s'approchent très près des voitures. C'est le pays d'Afrique où l'on peut voir le plus d'éléphants. Rien que dans la réserve de Chobe, il y'en 126000 !
Au Costa Rica, les singes s'approchent également très près des Hommes. En Namibie on peut approcher des antilopes, des serpents …

Ça demande donc du travail en amont qui va souvent bien au-delà travail photographique. Par exemple, j'ai fabriqué une petite voiture téléguidée avec un retour vidéo dans laquelle je peux placer un appareil photo, ce qui me permet d'approcher un appareil photo très près de certains animaux.

Quelles sont tes références ; as-tu des photographes qui t'inspirent ?

Beaucoup ! Je suis très inspiré par des photographes comme David Yarrow.
J'adore Andy Rouse, un photographe Britannique qui fait beaucoup de faune Africaine. Il vient d'ailleurs de sortir un livre sur le tigre.
J'aime beaucoup David Loyd, il fait beaucoup de photos au 400 mm F/2.8, avec des arrières plan très flous qui me plaisent beaucoup. Je fais également de la photo sous-marine, je m'intéresse donc beaucoup à ce type de travail.
J'aime beaucoup le travail de Jean Louis Klein et Marie-Luce Hubert. Ils ne sont pas très connus, mais en animalier, je les considère comme les meilleurs en Europe. Ca fait des dizaines d'années qu'ils sont professionnels, ils ont une banque d'images énorme. Ils font leur truc à part, ils n'accompagnent pas de voyages, ne font pas de stages, ils ne vivent que de leurs publications. Je les connais, on est un peu amis, je les admire vraiment …

 

Pour en revenir à la photo de voyage, comment te viennent tes inspirations ? Comment travailles-tu sur le terrain ?

J'ai une méthodologie que je mets en place, une technique que je partage aux voyageurs que j'accompagne sur mes voyages photo.

J'aime bien arriver sur un lieu un peu plus tôt, pour m'en imprégner, et c'est quand les lumières se mettent en place que les idées me viennent.
J'ai des séries de questions que je me pose quand j'arrive sur un lieu pour essayer d'être original, de garder un certain regard, pour essayer de ne pas tomber dans le côté classique de la photo, même si je peux l'être parfois.

Je ne suis pas un photographe qui retouche beaucoup ses images. Après la prise de vue, je regarde mes images très rapidement sur Lightroom.
En fait, je me pose surtout beaucoup de questions en amont, pendant la prise de vue : le positionnement, le cadrage, le sujet …

Quel matériel utilises-tu ?

Essentiellement du matériel Canon.
Pour toute la partie animalière, j'utilise un Mark II avec un objectif 200-400 F/4, un 500 F/4, un 16-35 F/2.8 et un 100 mm Macro F/2.8. A côté de ça j'ai un boitier plus léger, le 6D. Il me permet de faire des prises de vue d'ambiance. En général c'est celui-ci que j'utilise dans la voiture.
J'utilise pas mal de filtres de la marque Cokin pour la photo de paysage.
J'ai aussi un drone et un caisson, pour faire de la prise de vue sous-marine.

Parmi tous ces objectifs, lequel préfères-tu ?

J'aime beaucoup le 16-35 mm et le 200-400 mm. Les deux extrêmes en fait !

Qu'est-ce qui t'attire dans l'utilisation de ces deux objectifs ?

Ce que j'aime avec le grand angle, c'est que ça va au-delà de la vision humaine. Ça permet de montrer beaucoup plus de choses que ce que l'on peut voir à l'œil nu.
Dans ma galerie lorsque j'y expose une photo en grand format prise au 16 mm, les gens s'arrêtent devant et prennent le temps de la regarder, parce qu'il y a beaucoup de choses à voir…
Ce qui me plait dans le 16 mm, c'est de pouvoir montrer des choses de très près tout en dévoilant l'arrière-plan, le décor.
Et ce que j'aime avec le téléobjectif, c'est le fait d'être loin et pouvoir zoomer sur un élément : un détail, une corne d'éléphant, un portrait très serré de lion …

Un accessoire qui ne te quitte jamais, ou que tu juges indispensable, à part ton appareil photo ?

A part l'appareil …. La casquette !
Au Costa Rica, en Namibie , au Bostwana, si tu n'as pas ta casquette, tu attrapes une insolation !
Sinon, un bon trépied me semble important. Un trépied maniable, qui supporte le poids de mon matériel, un trépied pas trop lourd, qui me supporte d'être haut.

Des projets à venir ?

Je prépare une nouvelle exposition pour ma galerie, elle sera visible à la fin du mois d'Octobre.
J'ai également travaillé sur un projet qui va sortir dans 15 jours, à mon retour de Namibie.
Ça s'appelle "Les mères à l'origine de tout", c'est un projet sur lequel j'ai travaillé en collaboration avec une photographe spécialisée en mariages et portraits.
Il s'agira de dytiques mettant en relation une "maman animale" et une "maman humaine".

Tu veux nous parler de ta galerie en quelques mots ?

C'est une petite galerie située dans ville de Saverdun , près de Toulouse. Ça s'appelle Terre d'Images. J'ai deux salles d'exposition, un atelier. Je propose des expositions qui tournent tous les 4 mois, j'y vends aussi des tirages. Ça marche pas mal !

💡 Les 10 conseils de Mathieu pour réussir ses photos animalières

  • Toujours bien se renseigner sur les animaux avant de partir les photographier. Connaître leur habitat, leurs mœurs, leur fonctionnement est un élément primordial de la réussite d’une bonne photo animalière. A titre d’exemple, si vous ne vous renseignez pas sur le brame du Cerf et que vous partez essayer de le photographier en février, vous y passerez toute une vie étant donné que les Cerfs ne brament qu’en Septembre-Octobre.
  • La patience est la clé. Elle permet de se fondre dans le décor, se faire oublier pour finalement réussir à photographier les animaux dans leur état le plus naturel possible.
  • Ne pas chercher à faire la photo à tout prix. Acceptez que parfois ce n’est pas le bon moment et que vous risquez de déranger l’animal, tout simplement.
  • Contrôler sa vitesse est un élément majeur en photographie animalière. Les animaux se déplacent, chassent, décollent, jouent … le risque de flou de mouvement est important. Attention aussi aux flous de bougé qui peuvent intervenir en début et fin de journée lorsque la lumière est peu intense. A main levée le risque est encore plus grand.
  • Choisissez un mode rafale. Afin d’éviter l’œil à moitié fermé, la patte dans la mauvaise position, etc…
  • Si la situation s’accélère et que vous vous apprêtez à photographier une scène d’action (chasse, envol, bagarre, jeux, etc…) n’hésitez pas à passer en mode ISO automatiques pour ne pas avoir à vous occuper de ces réglages. Mais attention à bien configurer la vitesse minimale de prise de vue et les ISO mini et maxi.
  • N’enfermez pas l’animal dans une boite ! Aérez votre prise de vue, laissez de l’espace, montrez le décors … ou sinon allez au Zoo !
  • Pas de repasse avec les oiseaux. Evitez les enregistrements sonores de chants d’oiseaux pour les faire venir. Un mâle peut penser avoir à faire à un concurrent et s’épuiser à le chercher en vain.
  • Attention au sens du vent. Les animaux ont un odorat très développé. Si vous tentez une approche, pensez à observer le sens du vent pour ne pas être senti et ainsi vous approcher le plus près possible.
  • Toujours au niveau de l’animal. Vous photographiez une fourmi, allongez-vous par terre, vous photographier un renard, mettez-vous à son niveau, pour plonger dans sa vie et son regard.

Crédits photos : © Mathieu Pujol

 


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Morgane Regnier

Co-créatrice de la plateforme de cours et conseils photos Experiences Photo. Passionnée de photo et de voyage. J'aime partager ma passion pour donner l'envie et les moyens aux gens qui aime la photo de développer leur pratique.

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